Messagepar Pikaraph » Mer 25 Mars 2015 13:43
Quelques réponses fournies par M. Mouchebeuf :
Alliance pour attaquer :
- Les joueurs souhaitant s'allier pour attaquer un autre joueur lors de la phase de batailles doivent-ils tous disposer d'au moins 1 seigneur respectivement pour participer à la bataille ? Ou est-ce-que le seigneur du joueur actif peut conduire les troupes de ses alliés sans qu'ils aient besoin d'avoir au moins 1 seigneur ?
Si les alliés ont besoin d'avoir au moins 1 seigneur pour s'allier en attaque, que se passe-t-il si leur seigneur est tué alors qu'ils ont encore des troupes dans la bataille ?
Réponse : le seigneur du joueur A ne peut jamais commander les troupes du joueur B. Ni pour les déplacer ni pour les faire combattre. Si le seigneur est tué les troupes ne peuvent plus combattre en attaque… mais elles peuvent se défendre si elles sont attaquées.
Autorisation de passage :
- Si un joueur autorise un adversaire à traverser son village, l'adversaire peut-il y déposer des troupes lors de son passage (a priori oui, puisque pas de conflit) ?
Réponse : oui, il peut déposer des troupes mais elles ne contrôlent pas le village.
- Si un joueur n'a pas plus d'étape de mouvement pour traverser le village, il arrête ses troupes aux portes du village ou peut-il tout de même demander l'autorisation de passage et ainsi ne pas bloquer le chemin ?
Réponse : durant la phase Déplacement, les troupes stoppent à l’entrée du village, sur le chemin d’où elles viennent. Elles bloquent (ou pas) les troupes qui veulent prendre la même route en sens inverse durant la même phase de Déplacement. L’autorisation de passage permet de continuer son chemin si l’on dispose d’une étape de déplacement supplémentaire. Sinon c’est un stationnement… suivi ou pas d’un combat lors de la phase suivante.
Effets :
- La règle dit qu'on peut jouer une révolte au début d'une bataille, même chose pour un Souterrain. J'en conclus que ces cartes ne peuvent être jouées qu'au début d'une bataille, c'est bien ça ?
Réponse : non, les cartes Révolte et Souterrain sont des cartes Surprise. Elles peuvent être jouées à tout moment. Au début, pendant ou à la fin d’une bataille… à n’importe quel moment.
- La carte Embuscade précise bien qu'elle est jouée durant une bataille... mais certaines cartes n'ont aucune indication de leur utilisation en bataille, doit-on considérer qu'elles ne peuvent être jouées que hors des batailles ou continuent-elles à être jouables tout le temps (donc entre les rounds) ?
Réponse : « Durant une bataille… » c'est-à-dire au début ou pendant, ou à la fin. Les autres cartes sont jouables aussi en dehors des batailles.
--> Peut-on jouer une carte D'Arc entre 2 rounds de bataille ? Une carte Justice ? Une carte Assassinat ? Une carte D'Arc ? Jouer une ambassade (parlementer sur une trahison !) ?
Réponse : oui, les cartes Surprise se jouent à tout moment.
- Si au début d'une bataille 2 joueurs veulent jouer une carte, qui est prioritaire ?
Par exemple, l'attaquant veut jouer un Assassinat et le défenseur une Embuscade : est-ce-que le joueur actif a d'abord l'opportunité de jouer une carte, puis s'il ne le fait pas, le défenseur/les autres dans l'ordre du tour ? Ou est-ce le premier qui parle ?
Réponse : les cartes Surprise ne se jouent pas dans l’ordre du tour… C’est le premier qui parle !
Souterrains :
La règle anglaise semble différer sur l’utilisation de la carte Souterrain : elle ne peut être jouée par un joueur que pour son propre bénéfice dans un village où il possède des troupes. Ont-ils mal traduit la règle ?
Réponse : les cartes Surprise peuvent être jouées au bénéfice d’un autre joueur : par exemple on peut faire bénéficier d’un souterrain un autre joueur pour qu’il prenne une cité ou un château. On peut donner la carte d’Arc ou cardinal au seigneur d’un autre joueur.
Impôts :
Un Cardinal qui compte prélever la dîme sur un évêché est tué avant de recevoir ses revenus alors que le Pape a joué une dîme papale : si l'évêché est toujours gouverné par son évêque lors de la phase de revenus, est-ce-que le Pape récupère les revenus de l'évêché convoité par le Cardinal assassiné ? (là il n'est pas question d'avoir toujours le titre dans la famille).
Réponse : oui, le pape récupère les revenus qui devaient échoir au cardinal assassiné.
Croisades :
- Si un seigneur croisé possédant un titre de fief de France est tué, au moment où il transmet son titre, les fortifications qui étaient protégées par l’Église ne le sont plus si le seigneur qui reçoit le titre n'est pas en croisade, est-ce correct ?
Réponse : oui, c’est bien ça : l’Église ne protège que les châteaux et cités des seigneur croisés ! Si l’héritier n’est pas croisé… ses biens ne sont plus protégés.